P. Lubot : « La miséricorde ce n’est pas du laxisme ! »

P. Lubot : « La miséricorde ce n’est pas du laxisme ! »

Fête de la divine Miséricorde « demandée par Jésus à Sainte Faustine » 

L’abbé Lubot, vicaire général, revient pour nous sur les baptêmes célébrés à Pâques, la fête de la Divine Miséricorde, ainsi que les nominations des curés à venir et la visite pastorale du l’évêque sur le doyenné de La Roche-sur-Yon qui s’achève. 

Pendant ces dernières fêtes de Pâques de nombreux baptêmes ont pu être célébré. Le père Lubot nous invite à reconnaître ce « motif d’action de grâces » car plus de 7000 catéchumènes ont pu renaître par ce sacrement. Il a, ainsi que d’autres curés, instauré dans sa paroisse le baptême par immersion. Une tradition qui remonte au premier temps de l’Eglise car comme il dit justement, on trouve « plein de symboles très parlant dans le baptême par immersion ». Le mot baptême signifiant en grec « plonger », « symbole de l’Amour de Dieu », signe d’une « nouvelle naissance ».

Il nous parle de la fête de dimanche prochain, fête de la divine Miséricorde,  « demandée par Jésus à Sainte Faustine ». L’occasion de redécouvrir son message « plein de miséricorde et plein d’exigence ». La miséricorde est « l’expression de l’amour de Dieu » qui « appelle à une vraie conversion ». Ce dimanche est illustré par la figure de St Thomas et la miséricorde de Jésus envers lui.

Puis il rappelle l’annonce de ce dimanche pour les nominations et les changements parmi les curés des paroisses. Il nous parle de leur rôle de pasteur qui prend ses décisions « pour le bien du peuple de Dieu ».

Pour finir, L’abbé Lubot termine par un petit mot sur la visite pastorale de l’évêque qui « souhaitait visiter toutes les paroisses » avant de se retirer et qui finit aujourd’hui celle du doyenné de La Roche-sur-Yon.

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« J’ai découvert une Église ouverte et accueillante, et extrêmement diverse ! »

« J’ai découvert une Église ouverte et accueillante, et extrêmement diverse ! »

7 135 adultes baptisés à Pâques en 2024 

Au total, 7 135 adultes seront baptisés à Pâques cette année, et plus de 5 000 adolescents. Soit plus de 12 000 nouveaux baptisés adolescents et adultes sur la seule année 2024.

À quatre jours de Pâques, l’une des deux fêtes les plus importantes pour les catholiques avec Noël, la Conférence des évêques de France (CEF) a présenté, mercredi 27 mars, les résultats 2024 de son enquête annuelle sur les « catéchumènes », ces adultes et adolescents baptisés chaque année le jour de Pâques, après s’être engagés dans le chemin d’initiation à la vie chrétienne appelé « catéchuménat ». Des résultats jamais atteints depuis la création de cette enquête par la CEF il y a plus de vingt ans, enquête faisant désormais référence.

Des catéchumènes de plus en plus nombreux

Comme l’an dernier, les diocèses de France (104 au total) enregistrent une forte hausse des catéchumènes. De +28% en 2023, cette croissance franchit en 2024 le seuil des 30%. Au total, 7 135 adultes seront baptisés à Pâques cette année, et plus de 5 000 adolescents (c’est-à-dire collégiens et lycéens uniquement, les élèves de primaire n’étant pas comptabilisés dans l’enquête).

Soit plus de 12 000 nouveaux baptisés adolescents et adultes sur la seule année 2024.

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Messe Chrismale en direct

Messe Chrismale en direct

La messe Chrismale se déroule cette année à Aizenay. Pour pouvoir suivre la célébration si vous ne pouvez y être, retrouvez le direct ici !

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Loi Fraternité, Mgr Jacolin invite à ne pas briser le lien entre les générations

Loi Fraternité, Mgr Jacolin invite à ne pas briser le lien entre les générations

Il ne faut pas « briser le lien de solidarité entre les générations » 

Mgr Jacolin est notre invité cette semaine dans Vie dans le diocèse. A Lourdes pour l’Assemblée plénière des évêques de France, il revient pour nous sur la déclaration « Ne dévoyons pas la fraternité ».

Mgr Jacolin est à Lourdes pour l’Assemblée plénière des évêques de France. Dans notre épisode, il revient pour nous sur la déclaration « Ne dévoyons pas la fraternité » publié ce mardi.

Il insiste sur le sens de la fraternité dans une société de plus en plus individualiste, invitant à ne pas « briser le lien de solidarité entre les générations« . Il revient sur l’aspect paradoxale de cette société qui a peur de la mort et cherche à prolonger la vie, tout en souhaitant en même temps abréger celles des plus affaiblis et âgés.

Dans un deuxième temps, notre évêque nous parle de l’inauguration du baldaquin de la cathédrale, restauré après 14 mois de travaux. Un beau signe de l’entretien du patrimoine religieux (en pleine période des états généraux du patrimoine religieux en France) mais surtout l’occasion de vivre dans notre cathédrale (et plus généralement dans les églises) de belles liturgies qui nous élèvent vers le Christ et dans la Foi.

En conclusion, Mgr Jacolin opère un lien avec les Rameaux et la Semaine Sainte qui débute prochainement, nous invitant à nous tourner vers le Christ en Croix, et à l’aimer profondément.

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Rendre témoignage à la vérité

Rendre témoignage à la vérité

« Nous devons réveiller les consciences et les aider à chercher sans relâche le Vrai et le Bon » 

Retrouvez l’édito de Mgr Jacolin au sujet de l’inscription de l’IVG dans la Constitution et le projet de « loi Fraternité »

↓ Pour aller plus loin ↓

De plus en plus notre monde, et particulièrement la France, s’enfonce dans « une culture de mort » selon l’expression de saint Jean-Paul II, « une culture du jetable » selon l’expression de notre pape François.

Après l’inscription dans la Constitution de « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse », voici que va être proposée une loi sur « l’aide à mourir » qui ouvre la porte au suicide assisté et à l’euthanasie pour appeler les choses par leur nom.

Les groupes de pression et le pouvoir politique jouent sur les mots en les dénaturant pour endormir la conscience des gens. On aboutit à une « novlangue », où les « éléments de langage » ont l’habilité et le manque total d’âme de l’Intelligence Artificielle. Ainsi, on arrive à faire passer pour un bien la destruction d’une vie à naître et à qualifier de « fraternité » une loi qui conduit à donner la mort aux plus fragiles d’entre nous en fin de vie.

Au secours Socrate ! devant le retour des sophistes qui pervertissent le raisonnement pour donner au mensonge l’apparence de la vérité !

Au secours Antigone ! devant le retour de Créon et de tous les manipulateurs politiques qui cherchent par tous les moyens à imposer l’injustifiable !

L’euthanasie, un progrès pour l’humanité ? C’est plutôt le retour à la barbarie où, sous couvert de libertés individuelles et de compassion pour ceux qui souffrent, on pousse insidieusement vers la mort ceux qu’on considère comme une charge pour la société. Mais, comme le rappelle Mgr Eric de Moulins-Beaufort :

« Ce qui aide à mourir de manière pleinement humaine, ce n’est pas un produit létal, c’est l’affection, la considération, l’attention ».

Dans ce débat qui a été organisé selon les méthodes des influenceurs à la mode, on a systématiquement écarté la parole de ceux qui sont au quotidien au service des personnes en fin de vie, les soignants dans les hôpitaux, dans les EHPAD et à domicile auxquels on enlève de plus en plus de moyens, malgré les promesses récurrentes et jamais tenues, pour accomplir leur tâche.

Ecoutons l’un d’entre eux, le docteur Jean-Marie Gomas :

« Ainsi il y aurait une « réconciliation » entre les soins palliatifs et l’acte mortifère de l’aide à mourir : quel contresens délibéré !

Ainsi l’évolution de la société — qui met liberté et autonomie au-dessus de tout — accepterait le mépris de la fraternité qui fait sens de civilisation, allant jusqu’à appeler « loi de fraternité » une loi qui permet de supprimer autrui !

Ainsi nous avons élu des « responsables » politiques qui estiment qu’il vaut mieux autoriser à tuer plutôt que s’efforcer de soigner en renforçant de manière significative les politiques de soins palliatifs. Des « responsables » politiques qui pensent que n’importe quelle personne (médecin, infirmière, proche) peut être la main qui porte la mort, sous le prétexte que le malade l’a demandée…

Cette loi va nous faire basculer subrepticement, et de manière feutrée, dans un autre monde : celui de la valeur discutable de l’Autre, celui du mépris des personnes âgées et donc inutiles, celui des dérives incontrôlables que tous les autres pays qui ont légalisé l’euthanasie nous montrent ».

Derrière les discours faussement compassionnels auxquels se laissent encore prendre les incorrigibles naïfs, on traite les personnes humaines malades, âgées ou handicapées comme des valeurs boursières dévaluées dont on a hâte de se débarrasser.

Alors, nous chrétiens, comment pouvons-nous agir ?  Que devons-nous faire ?

Nous venons d’entendre le récit de la Passion de Jésus Christ selon saint Jean lors de l’office du Vendredi Saint. Devant Pilate, le gouverneur romain, Jésus déclare :

« C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix »

Nous ne sommes pas possesseur de la vérité, mais, en véritables disciples du Christ, nous nous efforçons d’appartenir à la vérité et d’en témoigner « quoiqu’il en coûte » : c’est là notre royauté, notre dignité tout simplement d’hommes et de femmes créés à l’image de Dieu.

Nous avons donc à réveiller les consciences et à les aider à chercher sans relâche le Vrai et le Bon, non seulement pour elles-mêmes, mais aussi pour l’ensemble de l’humanité, dans une fraternité véritable.

Nous avons à intercéder pour ceux qui se précipitent et précipitent d’autres dans une mort plus grave que la simple mort physique : la mort sociale et spirituelle, et nous avons à nous offrir en sacrifice avec le Christ pour le salut de notre pauvre monde.

Surtout, suivant l’exemple du Christ, le vrai Bon Samaritain, nous avons à nous rendre proches de tous ceux qui souffrent et à prendre soin d’eux jusqu’au bout de leur vie : puissent-ils sentir à travers nos regards, nos paroles et nos gestes, qu’ils ont une valeur infinie à nos yeux et aux yeux de Dieu notre Père qui les accueillera au dernier jour dans ses grands bras miséricordieux, pour une vie en plénitude avec Lui : pour la vie éternelle !

+ François JACOLIN
Evêque de Luçon

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Loi fraternité : « Forcer la mort, est-ce fraternel ? Certainement pas ! »

Loi fraternité : « Forcer la mort, est-ce fraternel ? Certainement pas ! »

« Comment faire de cette étape [de la fin de vie] un chemin de vie, un chemin d’Amour ?«  

A peine l’IVG inscrit dans la Constitution, le président Emmanuel Macron annonce un projet de « Loi Fraternité ». Sous ce nom, un texte ouvrant la voie à l’euthanasie et au suicide assisté.

Le père Robert Daviaud, vicaire épiscopal, réagit au projet de loi Fraternité annoncé par le gouvernement dernièrement, un texte ouvrant la voie à l’euthanasie et au suicide assisté. Il insiste sur 3 points : « L’importance de prendre en compte la fin de vie, tant pour les Chrétiens où c’est un passage vers le Ciel, que pour l’ensemble de la population » tout d’abord. Puis « Comment vivons nous cette étape dans nos familles, avec nos proches ? » en tant que « témoins de la détresse des autres« . Et enfin « donner du prix à cette étape qui n’est pas anodine« .

Le père Daviaud critique également le terme de fraternité utilisé ici : « Il y a une perversion du langage. Parler d’une loi pour la fraternité : forcer la mort, est-ce fraternel ? Certainement pas !« . Il souligne l’un des quasi oubliés de ce projet de loi : le domaine des soins palliatifs qui sont « quelque chose d’essentiel » que l’on soit Chrétiens ou non.

Il conclue en nous invitant à nous poser cette question : « Comment faire de cette étape [de la fin de vie] un chemin de vie, un chemin d’Amour ?« 

Dans un 2e temps, nous parlons de la 2e édition de Terres Vendéennes d’Espérance qui se déroulera ce 16 mars à Bazoges en Pareds. Un rendez-vous qui a pour objectif de « prendre en compte ce qui se vit » dans le monde rural, particulièrement en se basant « sur l’Espérance » et les choses « positives qui se vivent« .

Enfin, en conclusion, nous abordons l’Assemblée diocésaine sur le Synode du 19 mars. Un temps de partage pour prendre connaissance du rapport de synthèse de la première session synodale « avant la prochaine session qui se tiendra en octobre à Rome« . Et un moment pour voir comment « se remettre en marche avec le Christ, avec les autres, en Eglise« , avec un partage des initiatives vécues « dans le diocèse, dans nos paroisses, nos mouvements« .

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